Tous les salariés, sans exception, peuvent baisser leurs impôts selon leur convenance en faisant une déclaration de tous les frais réels qu’ils supportent dans le cadre du travail. Cependant, ce procédé est très souvent mal réalisé puisqu’il y a encore de nombreux contribuables qui ignorent ce qu’ils doivent réellement soustraire de leur revenu. En réalité, ces frais réels ne prennent pas en compte un certain nombre d’éléments. Découvrez dans ce billet tout ce que vous devez savoir sur les frais réels déductibles des impôts sur le revenu.
Ce qu’il faut savoir sur frais réels déductibles sur la déclaration d’impôt
Puisque le fisc considère que les travailleurs supportent des charges dans le cadre de l’exercice de leur métier, alors il offre un abattement de 10 % sur les salaires. Vous avez la possibilité de réfuter cette proposition afin d’indiquer à l’administration fiscale les frais que vous supportez en temps réel. Pour le faire, vous devez remplir la case 1AK sur la fiche de déclaration tout en mentionnant le total des frais que vous avez supporté. Pendant la déclaration en ligne, le détail du calcul que vous avez effectué pour obtenir la somme indiquée dans la case 1AK vous sera demandé. Ici, il faut noter que vous n’aurez pas besoin de joindre des justificatifs sur les détails que vous fournirez. Tout ce qu’il vous restera à faire, c’est de garder jalousement ces factures pendant au moins trois ans afin de les présenter en cas de contrôle fiscal.
Les frais réels professionnels qui ont été admis en déduction
La majorité des dépenses qui peuvent être mentionnées sur la liste que vous joindrez au formulaire de déclaration sont regroupées en trois classes. Il s’agit des frais de transport, de repas et des frais réels secondaires.
Les frais réels de transport
Seuls les frais réels de déplacement sont pris en charge sous la forme d’indemnités kilométriques par les employeurs. En ce qui concerne toutes les dépenses allouées aux divers déplacements dans le cadre de votre travail, elles sont déductibles et sont calculées grâce à un barème kilométrique. Ces dernières sont mises à jour chaque année par l’administration fiscale.
En outre, pour le calcul des frais réels, il est possible d’évaluer les frais de transport pour un montant forfaitaire. Pour cela, il vous faudra appliquer le barème des frais de carburant pour chaque kilomètre qui a été parcouru. D’ailleurs, les frais déductibles, notamment ceux du garage, les intérêts annuels pour l’acquisition du véhicule et autres, ne doivent pas dépasser ceux qui ont été calculés avec le barème kilométrique pour une même distance.
De même, ces frais ne doivent pas dépasser la puissance maximale (7 CV) qui a été prévue au barème. S’il s’avère que la distance entre votre lieu de travail et votre maison dépasse les 40 kilomètres, vous pouvez bénéficier d’une prise en charge de toutes les dépenses effectuées dans ce cadre. La seule condition qui vous sera imposée, c’est de justifier les motifs de cet éloignement dans la déclaration d’impôt sur le revenu. Vous pouvez également déclarer ces frais même si vous avez une voiture de fonction à votre disposition.
Les frais réels des repas et les frais réels secondaires
S’il y a un mode de restauration collective dans l’entreprise dans laquelle vous travaillez, vous pouvez bénéficier d’une réduction sur le montant d’impôt. Pour cette année, le fisc a fixé ces frais à 4,95 euros par repas. Toutefois, pour bénéficier de cet avantage, vous devez être en mesure de fournir les pièces qui vous seront demandées par l’administration fiscale.
Hormis les frais de repas et les frais de transport qui sont déductibles sur le revenu, il y a plusieurs autres frais réels tels que ceux des voyages et des achats de vêtements. On distingue également les frais de recherche d’emploi, les dépenses de formation professionnelle, les frais de déménagement et les cotisations syndicales qui sont déductibles des revenus.
Les frais déductibles des professions non salariées
À ce niveau, seules les dépenses qui ont été effectuées dans le cadre du travail seront prises en compte. De préférence, l’utilité professionnelle de ces dépenses doit être obligatoirement justifiée par le travailleur. Il s’agit principalement des frais du personnel, des impôts et pénalités, des frais de création de sites web, des honoraires d’avocat, des frais de fournitures et autres.
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